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Le tertiaire

L'éclairage
Le chauffage
La ventilation

 

 

Les logements anciens ne sont pas conçus, ou le sont incorrectement, sur le plan thermique. Cela s'explique par l'absence de réglementation thermique spécifique pour l’habitat pendant ces périodes, mais également par le manque de savoir-faire et une connaissance insuffisante du sujet par les maîtres d'ouvrage. 

Cette situation a pour conséquence une consommation énergétique importante des bâtiments. Pourtant le pays bénéficie de conditions géographiques et climatiques qui favorisent l'utilisation de la construction bioclimatique, que nos ancêtres pratiquaient naturellement avant l'avènement de l'électricité.

Avec l'émergence des préoccupations environnementales, des initiatives devront être prises afin de réduire le coût énergétique de l'habitat. La démarche de la qualité environnementale doit favoriser l’intégration dans l'acte de construction d'un bâtiment par l'analyse de ses impacts sur l'environnement.

 L'amélioration des techniques au niveau des matériaux de construction, d'isolation, permet aujourd'hui de réaliser des bâtiments qui rassemblent à la fois des qualités esthétiques, thermiques, offrant un cadre de vie des plus confortables, tout en étant très peu gourmands en énergie.

Les principaux critères à prendre en compte dans une architecture climatique sont :

  • L'orientation du bâtiment ;
  • Son environnement immédiat ;
  • Les caractéristiques du climat local (direction des vents dominants, précipitations...) ;
  • Les besoins en énergie (électrique et thermique).

On adopte alors certaines règles de principes pour les constructions :

  • Pour l'hiver, la stratégie du chaud : Capter la chaleur du rayonnement solaire, la stocker dans la masse, la conserver par l'isolation, et la distribuer dans le bâtiment tout en la régulant.
  • Pour l'été, la stratégie du froid : Se protéger des rayonnements solaires et des apports de chaleur, minimiser les apports internes, dissiper la chaleur en excès et refroidir naturellement.
  • Pour la lumière, la stratégie de l'éclairage naturel : mieux capter et faire pénétrer la lumière naturelle, puis mieux la répartir et la focaliser. On veillera à contrôler l'intensité pour éviter l'inconfort visuel.

Les principes généraux sont :

  • De larges ouvertures au sud (baies vitrées, serres).
  • De petites ouvertures au nord.
  • Des espaces tampons au nord (garages, débarras...).
  • L'utilisation des masses thermiques comme capteur-stockeur (murs, dalles...).
  • La compacité des volumes ;
  • La circulation de l'air ;
  • Le choix des matériaux permettant un meilleur confort.
  • L'intégration dans l'environnement par :
    • l'utilisation de matériaux locaux (bois, pierre) ;
    • respect du site (terrassements limités, respect de la végétation existante) ;
    • utilisation de la végétation existante pour la climatisation naturelle (ombrage l'été, lumière l'hiver), comme brise vent...

Le choix d'une énergie appropriée aux usages prévus permet d'améliorer le coefficient d'efficacité énergétique (ou rendement). Ce choix peut être facilité par la réalisation d'une étude énergétique intégrant les coûts d'investissement, d'amortissement, d'entretien... pour toutes les énergies envisageables et pour les différents types d'usages (chauffage, eau chaude sanitaire, cuisson...). Il faut se rappeler que l'électricité n'était jamais parmi les énergies préconisées du fait d'un rendement thermique très médiocre (les coûts d'investissement sont relativement faibles mais les frais de fonctionnement sont très élevés.).

En France, le développement du secteur tertiaire s’accompagne de plus en plus d’une croissance rapide des surfaces climatisées. Le phénomène ne semble pas près de s’essouffler. Qu’elle vise l’amélioration des conditions de travail, le standing des touristes ou le confort des particuliers, la climatisation répond à un besoin croissant de bien-être.

Par ailleurs, le développement de la climatisation s’opère dans un contexte général qui explique une dégradation des performances énergétiques des appareils :

absence de cadre réglementaire fixant les exigences minimales sur la qualité thermique des bâtiments

absence de véritables filières professionnelles de la climatisation, capables d’apporter des réponses techniques globales garantissant la réalisation des installations dans les « règles de l’art »

diffusion croissante de climatiseurs individuels aux performances médiocres par des grandes surfaces

installation par des non professionnels, ce qui accentue encore les impacts énergétiques négatifs

baisse importante des prix sur le climatiseur individuel faisant de cet équipement technique un simple appareil ménager et un produit de grande consommation.

 Pour limiter les conséquences négatives de cette situation, les partenaires locaux de la Maîtrise de l’Énergie (Régions, Départements…) doivent conduire, autour de cette filière, des actions de sensibilisation ou d’étude.

 

 

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Dernière modification : 10 juin 2007 © Copyright 2004 - THERMACLIM - Tous droits réservés